Merci
Vous recevrez nos prochaines informations sur cette boite mail.A bientôt
La gestion des émotions est un aspect essentiel de notre bien-être mental et physique. La peur est l'une des principales émotions que nous pouvons ressentir, et elle peut être à la fois utile et problématique. Elle peut nous sauver la vie en nous donnant un bon réflexe, mais elle peut aussi nous gâcher la vie si elle persiste ou atteint des proportions excessives.
Apprendre à gérer sa peur, c'est apprendre à dépasser ses limites, à améliorer l'image que l'on a de soi et des autres, et à vivre pleinement.
Avant de parler de la peur en particulier, il est important de comprendre le fonctionnement général des émotions humaines, notamment les principales émotions difficiles que sont la peur, la colère, la tristesse et la joie :
Les émotions sont des informations qui viennent de notre corps et de notre inconscient pour nous prévenir de notre état émotionnel. Elles sont donc précieuses pour mieux se connaître. Les émotions sont neutres, c'est nous qui les jugeons. Elles ne sont ni positives ni négatives, elles sont simplement des informations. Ce sont des messages qui nous renseignent sur notre état physique et psychique. Même si elles peuvent nous faire vivre des moments de bonheur ou de malaise, les émotions sont neutres en soi. C'est la façon dont nous les gérons qui fait toute la différence. Sommes-nous en train de les subir ou sommes-nous en train de les gérer ? Ressentir des émotions est parfaitement normal. C'est aussi normal que la présence d'un arbre dans une forêt. Penser que les émotions sont soit positives, soit négatives, c'est adopter une posture de jugement à leur égard, qui peut limiter notre connaissance de nous-mêmes et notre capacité à gérer nos émotions. Certaines maladies ou comportements inconscients peuvent nous empêcher de ressentir des émotions, tels que l'anhédonie, la dépression indifférente, la psychopathie, ou les troubles émotionnels post-traumatiques. Si c'est votre cas, n'hésitez pas à consulter un professionnel de la santé mentale. Les émotions ont des messages à nous transmettre. Elles sont là pour nous aider. Par exemple, la peur nous signale un danger, la colère nous indique que quelqu'un ne respecte pas nos valeurs, la tristesse nous dit qu'une chose est finie, etc. Apprendre à les écouter, c'est apprendre à mieux se connaître et à être soi-même. Plus nous fuyons nos émotions, plus elles se renforcent. Elles ont besoin d'attention, comme des enfants. Si nous allons à leur rencontre de manière neutre, attentive et à l'écoute, elles deviendront plus faciles à gérer.
Chacun gère ses émotions, qui lui appartiennent. Même si nous avons l'impression que quelqu'un d'autre déclenche des émotions fortes en nous, c'est nous qui les déclenchons en réaction à ce que fait l'autre. Cela signifie que nous sommes responsables de nos émotions, mais aussi que nous ne sommes pas responsables de celles des autres (à l'exception des situations d'agression physique ou psychologique). Les émotions sont une confirmation que nous sommes vivants, et apprendre à les gérer de manière neutre et attentive nous permet de mieux nous connaître et de vivre pleinement. La peur, par exemple, est une émotion importante qui peut nous sauver la vie en nous donnant un bon réflexe, mais elle peut aussi nous gâcher la vie si elle s'installe sur la durée ou atteint des proportions gigantesques. Apprendre à gérer sa peur, c'est apprendre à dépasser ses limites, à améliorer l'image que l'on a de soi et des autres, et à vivre pleinement. Les émotions sont des informations qui viennent de notre corps et de notre inconscient pour nous prévenir de notre état émotionnel. Elles sont neutres et ni positives ni négatives en soi, mais c'est la manière dont nous les gérons qui va faire toute la différence. Si nous les fuyons, elles deviennent plus fortes, mais si nous les accueillons avec attention et écoute, elles deviennent plus gérables. En cas de trouble émotionnel persistant, il est recommandé de consulter un professionnel de la santé mentale.
La psychologie et l'intelligence émotionnelle sont des domaines étroitement liés, car ils sont tous deux concernés par l'étude et la compréhension du fonctionnement mental et émotionnel des êtres humains.
La psychologie s'intéresse à la manière dont nous pensons, ressentons et agissons, tandis que l'intelligence émotionnelle concerne notre capacité à comprendre et à gérer nos propres émotions ainsi que celles des autres.
En combinant ces deux domaines, nous pouvons acquérir une meilleure compréhension de la complexité de l'humain. Par exemple, les personnes ayant une haute intelligence émotionnelle ont souvent une meilleure capacité à gérer le stress, les angoisse, l'antiété et à maintenir des relations positives et à résoudre les conflits. Ils sont également plus enclins à prendre des décisions éclairées en tenant compte de leurs propres sentiments et de ceux des autres.
En utilisant des techniques psychologiques telles que la thérapie cognitivo-comportementale, il est possible d'améliorer l'intelligence émotionnelle des individus en les aidant à mieux comprendre leurs propres émotions, à reconnaître les signaux émotionnels des autres et à développer des compétences en communication.
En fin de compte, la combinaison de la psychologie et de l'intelligence émotionnelle peut nous aider à devenir des individus plus équilibrés et plus conscients de nos propres émotions et de celles des autres. En comprenant comment les émotions affectent notre comportement, nous pouvons apprendre à mieux les gérer et à établir des relations plus saines et plus positives avec les autres.
L’architecture neuronale de la peur passe par l’amygdale, une petite partie de votre cerveau qui a un lien direct avec vos ressentis de peur.
L’amygdale est une structure du cerveau impliquée dans le traitement des émotions et dans la formation de la mémoire émotionnelle. Elle joue un rôle clé dans la détection et l'évaluation des stimuli émotionnels, en particulier ceux qui sont perçus comme menaçants ou dangereux.
Lorsque l'amygdale est activée par un stimulus émotionnel, elle déclenche une cascade de réactions physiologiques et comportementales qui préparent l'organisme à faire face à la situation perçue comme dangereuse. Ces réactions peuvent inclure une augmentation de la fréquence cardiaque, une accélération de la respiration, une libération d'adrénaline et d'autres hormones de stress, ainsi que des réponses comportementales telles que la fuite ou la défense.
Fonctionnant comme un système d’alerte, le complexe amygdalien du cerveau décode les stimuli afin de pouvoir orienter et dicter des réactions comportementales. Lorsque des éléments visuels, auditifs, olfactifs ou gustatifs sont identifiés comme dangereux, une réponse physiologique se manifeste par l’organisme.
Cependant, il est important de noter que l'amygdale ne réagit pas toujours de manière appropriée aux stimuli émotionnels, ce qui peut conduire à des troubles tels que l'anxiété ou les troubles de stress post-traumatique. Dans certains cas, l'amygdale peut également réagir de manière excessive ou inappropriée à des stimuli qui ne sont pas réellement dangereux, entraînant des réponses physiologiques et comportementales inutiles ou même nuisibles.
L’amygdale est reliée à toutes les parties principales de votre cerveau, des aires centrales et médianes par une ramification vers l’hypothalamus.
Ce dernier est en charge de produire la substance qui prépare votre corps lorsqu’une réponse d’urgence est nécessaire. Cette substance est appelée « hormone corticotrope (ACTH) ».
Le corps sécrète également toute une batterie d’autres hormones (cortisol, adrénaline) pour se mobiliser, faire face et lutter, ou fuir rapidement, en cas de danger.
La zone basale de l’amygdale dispose de ramifications directement connectées au système moteur de votre cerveau. À travers le noyau central voisin, l’amygdale envoie des signaux au système nerveux central et autonome. Cela a pour conséquence d’activer tout un éventail de réponses dans le système cardio-vasculaire, les muscles et l’estomac.
De la zone baso-latérale de l’amygdale, d’autres ramifications se rattachent au cortex cingulaire et aux fibres de la partie grise centrale. Ces cellules gèrent les gros muscles squelettiques.
Ce sont elles qui font grogner les chiens et se cambrer les chats lorsqu’ils détectent un intrus sur leur territoire.
Chez l’être humain, ces cellules font se serrer vos cordes vocales de manière intense. C’est ce qui explique la voix aiguë typique que vous pouvez avoir lors d’un sursaut de peur.
La structure de la mémoire émotionnelle est en lien avec l’enregistrement émotionnel d’un évènement, tel qu’un accident de voiture qui reste stocké dans l’amygdale.
Plus l’émotion générée lors de l’évènement est grande, plus cette mémoire émotionnelle sera conservée durablement.
Grace à la connaissance du fonctionnement physiologique de la peur, nous avons le choix de nos réactions.
Celui de vivre votre peur, quelle qu’elle soit, d’une manière qui soit productive pour nous.
Quel paradoxe que cette sensation de peur puisse nous servir et être bénéfique.
Lorsque notre amygdale est activée par la peur et qu’elle envoie des signaux à travers tout notre corps. Notre rythme cardiaque s’accélère et nous avons besoin d’économiser au maximum notre énergie pour survivre.
Une des techniques fondamentales qui vous aidera lorsque tout votre corps basculera en mode « instinct de survie », c’est la respiration. Et dans ce domaine l’un des meilleurs outils pour gérer votre stress est « la cohérence cardiaque ».
Il s’agit d’une méthode simple de respiration. Elle vous permet de baisser votre niveau de stress. Cela permet d’envoyer un message à votre cerveau lui indiquant que vous n’êtes plus en danger.
Et même si vous ne maitrisez pas encore la cohérence cardiaque, dans un moment de stress intense, portez votre conscience sur votre respiration. Calmez-la !!! faites des profondes inspirations avec le diaphragme puis expirez.
La réflexologie plantaire peut être une technique utile pour aider à gérer les sensations de peur en activant les zones réflexes présentes sur les pieds. En stimulant ces zones, la réflexologie plantaire peut aider à détendre le corps, réduire les niveaux de stress et apaiser les réactions liées à la peur.
En combinant la réflexologie plantaire avec la technique de la cohérence cardiaque, il est possible de créer une approche holistique pour gérer la peur. En se concentrant sur la respiration et la stimulation des zones réflexes, la réflexologie plantaire peut aider à calmer l'esprit et le corps tout en réduisant les réactions physiques associées à la peur.
Je suis tout à fait d'accord avec vous ! Prendre en main ses peurs peut être un véritable défi, mais c'est une étape importante pour avancer dans sa vie et mieux se comprendre soi-même. En vivant ses peurs et en les transcendant, on peut apprendre à mieux les gérer et à ne plus les laisser nous paralyser.
Et je suis également d'accord avec vous sur l'importance de faire preuve de bienveillance envers soi-même et de chercher la joie dans les expériences que l'on vit, même lorsque celles-ci peuvent être difficiles. En cultivant ces qualités, on peut créer un environnement intérieur positif qui nous permet de mieux faire face aux défis de la vie et de grandir en tant qu'être humain.
Pour conclure, je vous invite à prendre en main vos peurs. Vivez-les !!! et transcender ce que vous subissez en une expérience consciente et bénéfique. Vous avancerez un peu plus sur le chemin de la compréhension de vous-même.
Et bien sûr, toujours avec bienveillance et joie !!!